Premier voyage énergétique Tchernobyl : Là où renaît le silence
- myssmylen
- il y a 4 jours
- 2 min de lecture

Aujourd’hui, je vous emmène dans mon premier grand voyage énergétique, là où la mémoire de l’humanité s’est gravée dans la cendre et dans le vent : Tchernobyl.
Le 26 avril 1986, au cœur de la nuit, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl explosait.
Une erreur humaine, des défaillances techniques, et un égo politique plus préoccupé de silence que de salut.
Le feu nucléaire s’est ouvert comme une plaie vive sur la Terre.
La catastrophe a coûté des dizaines de milliers de vies directes et indirectes… et a failli, sans l’intervention héroïque de quelques centaines d’hommes, entraîner une extinction massive de notre humanité.
C’est dans ce lieu que j’ai été appelée pour planter ma première graine de voyage spirituel.
J’ai commencé ma méditation en appelant mes gardiens, porteuse de Sanctuaire.
Ils m’ont entourée, silencieux, présents.
Je marchais dans ce qui ressemblait à une forêt suspendue ,silencieuse, mais étrangement vivante.
Plein de petits regards me suivaient… Peut-être les animaux, peut-être autre chose.
Je me suis ancrée visuellement à cette grande roue abandonnée, symbole d’une joie figée dans le temps, là où la nature a déjà repris son droit.
Puis, j’ai avancé jusqu’au réacteur.
Aujourd’hui enfermé dans une immense coque de protection, ce cœur blessé a été enseveli par des milliers de mains humaines ,parfois au prix de leur vie.
Je suis entrée.
À l’intérieur, il faisait noir.
Un noir profond, saturé d’échos muets.
Je me suis assise.
Et j’ai écouté.
Pas pour comprendre.
Pas pour expliquer.
Juste pour être témoin de ce que l’humain a créé, perdu, sauvé malgré lui.
Alors j’ai décidé de planter un arbre du Sanctuaire — un arbre de mémoire, un arbre d’espérance.
Un arbre noir aux racines claires, qui murmure aux âmes errantes que tout ce qui tombe peut encore être honoré.
J’ai aussi projeté une petite lumière, une veilleuse douce, dans ce noir sans fond.
En ressortant, une vérité immense est montée en moi :
On parle souvent de “sauver la planète”,
mais au fond, c’est nous-mêmes que nous devrions cherchons à sauver. Elle s’adaptera à notre absence et à nos manquements.
La Terre n’a pas besoin de nous.
Elle survivra, envers et contre tout, autrement.
C’est notre humanité, notre mémoire, notre souffle fragile, qui sont en jeu.
À Tchernobyl, j’ai vu le pire :
le déni, l’égo, l’orgueil, le mensonge.
Mais j’ai vu aussi le meilleur :
le courage, l’abnégation, la fraternité silencieuse de ceux qui ont donné leur vie pour éteindre ce feu.
Ce lieu est une cicatrice vivante.
Une fracture dans la trame du monde.
Mais c’est aussi un berceau , car du silence renaît toujours une lumière.
Aujourd’hui, un arbre du Sanctuaire veille dans l’ombre du réacteur.
Ses racines plongent dans la cendre,
et ses feuilles frémissent au souffle de ceux qui n’ont pas été oubliées
Tant qu’une racine demeure vivante, l’espérance ne meurt jamais.
Et ce voyage…
ce n’est que le début.
Dans la vallée des ombres et de la morts je ne crains rien car tu es à mes côtés
Dans la vallée des ombres et de la mort tu ne crains rien car je suis à tes côtés.
Comments